Dans quels États la FIV est-elle couverte par l'assurance ? : Un guide complet pour les responsables RH

La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) où un spermatozoïde et un ovule sont fécondés en dehors du corps. En 2021, 2 % de tous les nourrissons nés aux États-Unis ont été conçus grâce à la PMA. Bien qu'il existe d'autres méthodes d'ART , la FIV est de loin la plus courante, représentant 99 % des procédures d'ART réalisées.

De nombreuses personnes différentes peuvent choisir d'agrandir leur famille par FIV, y compris celles qui ont reçu un diagnostic d'infertilité ou qui ont des problèmes de santé existants, les couples LGBTQIA+, celles qui ont déjà congelé leurs ovules et leur sperme et les parents célibataires.

En incluant les ordonnances, les analyses sanguines et les tests génétiques, un seul cycle de FIV peut coûter jusqu'à 30 000 $ sans couverture maladie, et il faut en moyenne 2,5 cycles pour obtenir une grossesse. Par conséquent, la prise en charge des traitements de FIV détermine souvent si les personnes ayant besoin d'un traitement de fertilité peuvent se permettre d'agrandir leur famille.

La loi fédérale n'obligeant pas les régimes d'assurance maladie à couvrir les traitements contre l'infertilité, ces services sont laissés à la discrétion des États. De nombreux États considèrent encore les traitements de fécondation in vitro comme de la médecine reproductive de type « boutique » ou « optionnelle » , bien qu'ils soient souvent la seule option viable pour les couples LGBTQIA+, les parents célibataires et les personnes souffrant d'infertilité. Même si les lois sur l'assurance maladie des États couvrent l'infertilité, la couverture de la FIV peut varier considérablement d'un État à l'autre.

Comprendre la FIV et son impact sur la construction de la famille

Qu'est-ce que la FIV ?

La FIV consiste à prélever des ovules dans les ovaires et à les combiner manuellement avec des spermatozoïdes en laboratoire pour la fécondation. L'ovule fécondé, appelé embryon, est ensuite placé dans l'utérus. Le processus commence par la suppression du cycle menstruel et la stimulation de la production d'ovules avant le prélèvement des ovules, également appelé prélèvement d'ovocytes . Une fois les ovules prélevés, ils sont combinés avec les spermatozoïdes du partenaire ou d'un donneur pour former des embryons, qui peuvent ensuite être réimplantés dans l'utérus. Tout embryon supplémentaire approprié peut être congelé pour de futures tentatives de FIV.

Les conditions médicales qui peuvent nécessiter une FIV comprennent les trompes de Fallope obstruées, un faible nombre de spermatozoïdes, l’endométriose et l’infertilité inexpliquée.

La FIV diffère de l'insémination intra-utérine (IIU), où le sperme est injecté directement dans l'utérus. L'IIU étant moins invasive et moins coûteuse, de nombreuses personnes choisissent de commencer par cette technique. Cependant, en raison de son faible taux de réussite, beaucoup de celles qui tentent l'IIU en premier recours optent pour une FIV.

De nombreux facteurs peuvent influencer le taux de réussite d'une FIV. La qualité des ovules et des spermatozoïdes se dégradant avec l'âge, l'âge de procréer a une corrélation négative avec le succès de la FIV. D'autres facteurs importants incluent des grossesses antérieures réussies, un transfert d'embryons sans problème, le maintien d'un poids santé et l'abstinence de tabac et d'alcool.

Outre les implications financières, la FIV peut souvent engendrer de graves difficultés physiques et émotionnelles pour les familles. Les hormones de synthèse contenues dans les médicaments de fertilité stimulant l'ovulation peuvent provoquer un syndrome prémenstruel intense, des variations de poids, des maux de tête et des nausées. De plus, nombre de ces médicaments doivent être injectés, souvent pendant des semaines. Au-delà de l'inconfort physique, le processus peut être extrêmement éprouvant et stressant sur le plan émotionnel.

L'impact de ces facteurs de stress s'infiltre dans tous les aspects de la vie, y compris sur le lieu de travail . Près de neuf employés sur dix estiment que leurs problèmes de fertilité ont un impact significatif sur leur productivité au travail et 50 % affirment que cela diminue leur satisfaction au travail. De plus, près d'un employé sur cinq finit par quitter son emploi en raison de l'impact du traitement de fertilité.

L'importance de la couverture FIV

Le coût d'un cycle de FIV varie de 12 000 $ à 14 000 $ , sans compter les éléments du processus que les cliniques considèrent comme des suppléments à ce tarif de base. Si le tarif de base de la clinique inclut souvent les rendez-vous de suivi, les analyses sanguines et le prélèvement d'ovules, il peut ne pas couvrir les hormones injectables, qui peuvent coûter entre 3 000 $ et 6 000 $ de plus. D'autres frais supplémentaires incluent les tests génétiques, les transferts d'essai, la cryoconservation des embryons non utilisés, le sperme de donneur, ou les frais médicaux ou hospitaliers.

En incluant ces services supplémentaires, dont beaucoup peuvent être nécessaires et requis, la facture totale pour un seul cycle de FIV se situe généralement entre 23 000 $ et 30 000 $ . Sachant que de nombreuses personnes ont besoin de plus d'un cycle de FIV pour obtenir une grossesse, ces coûts deviennent rapidement prohibitifs.

La couverture des traitements contre l'infertilité peut rendre la FIV plus accessible et abordable, évitant ainsi de s'endetter ou de renoncer complètement à fonder une famille. Les employeurs peuvent donc jouer un rôle clé dans la suppression des obstacles à l'accès. L'intérêt économique des employeurs à soutenir leurs employés lorsqu'ils fondent ou agrandissent leur famille est évident. Bien que l'assurance contre l'infertilité contribue à améliorer la diversité, l'équité et l'inclusion sur le lieu de travail, d'autres avantages commerciaux incluent une meilleure rétention des employés , recruter de meilleurs talents et améliorer le moral des employés .

États avec une couverture d'assurance FIV obligatoire

Aperçu des mandats de l'État

En septembre 2023, 21 États et le District de Columbia avaient adopté des lois sur la couverture d'assurance fertilité. Seules 15 de ces lois incluent la couverture de la FIV, et 17 lois couvrent les services de préservation de la fertilité en cas d'infertilité iatrogène, ou d'origine médicale.

Même dans ces États, les employeurs peuvent ne pas être tenus de couvrir les traitements contre l'infertilité et les services de préservation de la fertilité s'ils sont auto-assurés ou s'ils comptent moins de 50 salariés et ne sont pas tenus de fournir une couverture maladie. Les organisations religieuses peuvent également être exemptées.

Une autre distinction entre ces lois d'assurance étatiques réside dans la distinction entre une obligation de couverture et une obligation d'offre. Dans les lois à couverture obligatoire, les compagnies d'assurance maladie doivent couvrir les services liés à l'infertilité dans chaque contrat, tandis que les lois à offre obligatoire imposent uniquement aux compagnies d'assurance de proposer cette couverture à l'achat.

États offrant une couverture d'assurance complète en matière de FIV et d'infertilité

Seuls 11 États exigent à la fois une couverture pour la FIV et la préservation de la fertilité : Colorado, Connecticut, Delaware, Maryland, Maine, New Hampshire, New Jersey, New York, Rhode Island, Utah et Washington DC

Le Massachusetts et l'Arkansas ont rendu obligatoire la couverture de la FIV, mais pas celle de la préservation de la fertilité, qui comprendrait la congélation des ovules, du sperme et des embryons. La Californie et le Texas sont des États où cette couverture est obligatoire, ce qui signifie que les régimes d'assurance maladie doivent proposer une option d'assurance contre l'infertilité, mais ne sont pas tenus de la proposer dans tous les régimes.

Au Colorado, tous les régimes d'assurance maladie des grands groupes (plus de 100 employés) doivent couvrir jusqu'à trois prélèvements d'ovules complets, avec un nombre illimité de transferts d'embryons. Cette loi du Colorado précise également que les médicaments contre l'infertilité doivent être traités comme tous les autres médicaments sur ordonnance.

L'État de New York a des exigences légales similaires pour tous les grands régimes d'assurance maladie de groupe afin de couvrir jusqu'à trois cycles de FIV et les médicaments sur ordonnance, avec une clause supplémentaire qui interdit la discrimination en matière de couverture d'assurance fondée sur l'âge, le sexe, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial ou l'identité de genre.

Même la définition de l'infertilité varie considérablement d'un État à l'autre. Pour une analyse détaillée des lois sur la couverture de l'infertilité par État, consultez RESOLVE , l'association nationale de lutte contre l'infertilité.

États avec une couverture d'assurance FIV limitée ou inexistante

Même parmi les 21 États et le District de Columbia qui disposent d’une législation spécifique sur le traitement de l’infertilité, beaucoup d’entre eux sont restrictifs et discriminatoires.

Par exemple, la loi de l'Arkansas stipule que les ovules d'une patiente doivent être fécondés avec le sperme de son partenaire, excluant ainsi les couples LGBTQIA+ et les parents célibataires, une stipulation qui persiste dans d'autres États, notamment le Texas et Hawaï.

De plus, ces lois étatiques ne s'appliquent souvent pas aux régimes auto-assurés, qui couvrent 61 % des travailleurs aux États-Unis. Les 29 États restants n'exigent pas d'assurance privée pour couvrir les services de fertilité.

Le rôle des employeurs dans la couverture de la FIV

Avantages liés à la FIV et aux traitements de fertilité financés par l'employeur

Compte tenu des limitations et des restrictions qui existent dans les États ayant une certaine forme de couverture de fertilité obligatoire, les employeurs jouent un rôle crucial dans l’élargissement de l’équité et de l’accès à travers le pays.

Actuellement, 31 % des employeurs offrent des avantages liés à la fertilité. Les types de couverture varient, 30 % des employeurs couvrant la FIV en 2022. La majorité de cette couverture provient des grandes entreprises, avec 37 % des employeurs de plus de 20 000 employés couvrant la FIV. 81 % des meilleurs lieux de travail remboursent les traitements de fertilité.

Avantages de proposer une couverture FIV

Il y a une raison pour laquelle tant d'employeurs font le changement et couvrent les traitements de FIV de leurs employés : c'est une bonne décision commerciale. 91 % des employeurs mondiaux affirment que les avantages familiaux sont extrêmement importants pour leurs employés.

De plus, 97 % des employeurs déclarent n'avoir constaté aucune augmentation significative des coûts de leur régime d'assurance maladie en proposant cette couverture. Pourtant, cette disposition se traduit par des employés plus fidèles et plus engagés , un moral des employés plus élevé et une capacité améliorée à attirer les meilleurs talents en améliorant la réputation de l'entreprise . Plus de 60 % des employés déclarent une fidélité accrue envers leur employeur lorsque celui-ci offre des avantages familiaux.

Une culture d'entreprise inclusive stimule le moral et l'engagement des employés, et les équipes très engagées ont des taux de rotation inférieurs , ce qui entraîne une productivité accrue et une diminution des coûts d'embauche et de formation.

Étapes à suivre par les employeurs pour mettre en œuvre la couverture FIV

Pour mettre en œuvre des prestations de fertilité améliorées, les employeurs devraient commencer par évaluer leurs politiques existantes en matière de prestations de fertilité et de constitution d'une famille, ainsi que vérifier la législation spécifique de l'État. Parmi les éléments à vérifier figurent l'accès équitable pour les employés LGBTQIA+ et célibataires, si les régimes actuels exigent ou non un diagnostic d'infertilité pour la couverture, et si les partenaires domestiques peuvent bénéficier des prestations. Les employeurs devraient également interroger les employés afin de mieux comprendre leur expérience des prestations et des politiques existantes et d'identifier les lacunes.

Créer un programme complet et inclusif d'avantages sociaux la fertilité et le développement familial peut s'avérer complexe. Maven peut donc s'avérer un partenaire précieux pour les entreprises souhaitant améliorer leurs offres. Leader dans le domaine des soins de santé pour les femmes et la famille, Maven propose une gamme d'avantages sociaux pour soutenir la fertilité et le développement familial Grâce à Maven, 96 % des membres du programme Fertility & Family Building sont plus fidèles à leur employeur.

Une fois les nouveaux avantages mis en place, un plan de communication est essentiel pour garantir leur utilisation. Près de la moitié des employés ne comprennent pas pleinement leurs avantages. Les entreprises doivent donc utiliser leurs différents canaux de , notamment intranet, les e-mails, Slack, les réseaux sociaux, les heures de bureau et les séances de questions-réponses en direct, pour les faire connaître. Les avantages sociaux étant de plus en plus importants les candidats de la génération Z et de la génération Y, cette communication doit également être intégrée au processus de recrutement.

Aide financière et alternatives pour la couverture de la FIV

Programmes d'aide financière

Au-delà des régimes d'avantages sociaux spécifiques, les employeurs peuvent également soutenir leurs employés qui souhaitent fonder ou agrandir leur famille par d'autres moyens. Des aides financières et des subventions pour la fertilité sont désormais proposées par des organismes à but non lucratif, et les forfaits illimités de cycles de FIV et les programmes de remboursement des traitements de FIV sont plus courants. De plus, les solutions de financement pour les employeurs souhaitant aider financièrement leurs employés à financer la FIV gagnent en popularité.

Proposer une couverture collective (HRA) ou une allocation santé peut offrir aux employeurs une plus grande flexibilité tout en allégeant le fardeau financier des employés. Ils peuvent également encourager les employés à utiliser leurs comptes d'épargne santé (CES) et leurs comptes de dépenses flexibles (CDF) avant impôts pour alléger une partie des coûts liés à l'accès aux traitements de fertilité.

Pour réduire davantage les coûts associés, il est important de se concentrer sur les soins préconceptionnels et la qualité clinique. En effet, 30 % des membres de Maven Fertility & Family Building évitent tout traitement d'insémination artificielle ou de FIV grâce à un coaching préconceptionnel et à d'autres ressources.

Tendances futures et efforts législatifs en matière de couverture de la FIV

Tendances émergentes en matière de couverture d'assurance maladie pour la FIV

Les employés continuent de rechercher et d'exiger des avantages sociaux complets en matière de fertilité. 57 % d'entre eux acceptent un autre emploi ou envisagent de quitter leur employeur à la recherche de meilleurs avantages en matière de santé reproductive et familiale. Ces avantages sont particulièrement importants pour les jeunes générations actives : 35 % des millennials et 46 % de la génération Z déclarent que les avantages sociaux en matière de santé reproductive et familiale influencent leur décision de conserver leur emploi ou d'en accepter un nouveau.

Grâce à un accès accru aux soins de santé virtuels grâce à des partenaires, les employeurs peuvent réduire davantage les coûts associés et les employés peuvent accéder à des soins de qualité, respectueux des différences culturelles, sans nuire à leur productivité au travail. Grâce à Maven, 60 % des consultations ont lieu en dehors des heures de bureau, ce qui démontre la nécessité de disposer d'options plus flexibles.

Efforts législatifs et changements potentiels

Des groupes comme RESOLVE mènent la lutte pour étendre la couverture d'assurance en suivant la législation en vigueur et en faisant pression aux niveaux étatique et fédéral. Le projet de Loi sur l'accès au traitement et aux soins de l'infertilité (HR 2803 et S 1461) obligerait tous les régimes d'assurance maladie proposés sur les marchés collectifs et individuels à proposer des traitements contre l'infertilité, mais il n'a pas encore été examiné par commission du Congrès .

RESOLVE lutte également contre les projets de loi sur la personnalité juridique qui reconnaîtraient les embryons dès la fécondation comme des êtres humains dotés de droits. Ces lois seraient problématiques pour quiconque manipule des embryons congelés et pourraient entraîner une augmentation drastique des coûts. Bien que RESOLVE ait déjà contribué à faire échouer plus de 100 projets de loi sur la personnalité juridique à travers le pays, d'autres projets de loi continuent d'être déposés.

À la lumière du paysage politique actuel, l’assurance maladie financée par l’employeur est encore plus importante, notamment pour donner accès aux traitements de fertilité.

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