On estime que la dépression post-partum (DPP), ou l'apparition de symptômes dépressifs quelques semaines à un an après l'accouchement, touche jusqu'à 20 % des jeunes mamans. Aux États-Unis, la dépression post-partum peut survenir (et survient souvent) après le retour au travail d'une femme. Les conséquences sont nombreuses pour les mères comme pour les entreprises qui les emploient. Sans soutien social au travail et sans accès à des services de santé mentale adéquats, les femmes ne peuvent obtenir l'aide dont elles ont besoin et les entreprises subissent un impact financier plus important. Voici quelques exemples de l'impact d'une DPP non traitée sur les résultats d'une entreprise.

1. Une dépression post-partum non traitée peut entraîner une augmentation des coûts des soins de santé.
Une étude examinant le lien entre la dépression post-partum et les coûts des soins de santé a révélé que les femmes dépensaient 90 % de plus en soins de santé que les femmes non atteintes de dépression post-partum. Parmi les conclusions de l'étude : les femmes déprimées étaient significativement plus susceptibles (18,2 %) que les femmes non déprimées (4,1 %) de consulter les urgences. Une autre étude de l'Université du Maryland a révélé que la dépression post-partum entraîne des coûts de santé supplémentaires d'environ 700 $ au cours des trois premiers mois suivant l'accouchement. Il est clair que proposer aux employés un accès à des services de santé mentale (pour prévenir et traiter la dépression post-partum) peut contribuer à réduire les coûts de santé substantiels associés à la dépression post-partum.

« Les entreprises ont la possibilité de gérer ces coûts de plusieurs manières clés. Par exemple, proposer aux jeunes mamans un accompagnement de retour au travail et adopter des politiques permettant aux mères de reprendre le travail progressivement après leur congé de maternité peut contribuer à réduire une partie du stress qui les rend plus vulnérables aux problèmes de santé mentale.

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2. Une dépression post-partum non traitée peut entraîner une diminution des performances au travail.

Selon l'Institut national de la santé mentale, la principale cause d'absentéisme aux États-Unis est la dépression. Or, l'absentéisme entraîne généralement une baisse de productivité qui impacte directement les finances de l'entreprise. En effet, la Fondation Wilder estime que la dépression post-partum coûte aux employeurs 6 223 $ par femme en perte de productivité si la dépression de la mère n'est pas traitée après son retour au travail. Cette perte de productivité peut être attribuée aux jours d'absence ainsi qu'à ce que les experts appellent le « présentéisme  » : lorsque les employés se présentent au travail, mais ne sont pas au meilleur de leur forme en raison de problèmes de santé mentale ou physique. Il convient de noter que le présentéisme peut être encore plus coûteux pour les entreprises, en partie parce qu’il n’est pas toujours immédiatement perceptible.

3. Une dépression post-partum non traitée peut amener les femmes à quitter leur emploi.

Lorsque les femmes souffrant de dépression post-partum ne bénéficient pas du soutien et de la flexibilité dont elles ont besoin de la part de leur employeur pendant cette période difficile, elles finissent souvent par décider de quitter leur emploi. Outre la déception pour les nombreuses femmes qui souhaitent rester sur le marché du travail, cette situation s'avère extrêmement coûteuse pour les employeurs. Une entreprise néo-zélandaise, Clear Communications, a calculé que le recrutement et la formation de remplaçantes pour les jeunes mères quittant leur emploi après leur congé de maternité leur coûtaient en moyenne 75 000 dollars américains par femme. Cette estimation concorde avec l'affirmation d'Ernst & Young selon laquelle le remplacement d'une jeune mère leur coûte 150 % de son salaire, sur la base du salaire médian américain de 44 000 dollars.

En résumé :

Les entreprises peuvent gérer ces coûts de plusieurs manières clés. Par exemple, proposer aux jeunes mamans un accompagnement pour leur retour au travail et adopter des politiques permettant aux mères de reprendre le travail progressivement après leur congé de maternité peut contribuer à réduire le stress qui les rend plus vulnérables aux problèmes de santé mentale. En proposant des conseils préventifs et des dépistages de la dépression post-partum, les entreprises peuvent encourager les femmes à obtenir l'aide dont elles ont besoin avant que leurs symptômes ne deviennent insurmontables. De plus, comme certaines études suggèrent que le soutien social est le critère le plus important pour se remettre d'une dépression post-partum, faciliter l'accès aux consultations par télémédecine peut également s'avérer très utile. Au final, les entreprises bénéficieront d'importantes économies sur les coûts de santé et d'une main-d'œuvre en meilleure santé, plus heureuse et plus productive.

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